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L’humanité est confrontée à des problèmes qui touchent tous les aspects de la société : économiques, financiers, écologiques. Les bouleversements qui se profilent à l’horizon illustrent l’urgence d’un changement de conscience.
Le déchainement des éléments naturels démontre que la puissance de cohésion des forces formatrices peut, en quelques secondes, balayer des siècles de développement culturel et de connaissances techniques. Plus nous avançons dans le temps, plus les problèmes créés par notre civilisation nous mettent face à la nécessité de ne plus agir individuellement mais collectivement. Aucun individu ne pourra ignorer que la conséquence d’une action entreprise d’un côté de la planète aura une influence sur le reste du monde. Cela devra susciter une réflexion globale pour une prise de conscience de notre appartenance à un réseau planétaire d’informations.

La biosphère

En accord avec les enseignements du Jésuite Pierre Teilhard de Chardin et du géobiologiste russe Vladimir Ivanovitch Vernadsky, la planète se trouve dans un processus de transformation qui est le « Passage de la biosphère à la noosphère ». 
La biosphère est notre sphère vitale, la région où les énergies cosmiques permettent la création de la vie et cette transformation s’effectue dans une couche proche de la surface terrestre. Ce système biosphérique comporte aussi les océans, les montagnes et l’atmosphère.
Vernadsky définit la biosphère comme la plus grande force géologique qui peut mouvoir, transformer et recycler des millions de tonnes par année de sédiments, de rochers, de sable, de masse hydrique, etc. Il considère aussi la nécessité de développer des techniques basées sur l’énergie libre, au lieu de continuer à épuiser les réserves pétrolières stockées depuis des millions d’années dans les profondeurs de la terre. La présence de polluants due à la diversification de l’activité humaine sur les plans industriel et économique a créé, dans toute la ionosphère, une dégradation biochimique que nous sommes loin de pouvoir maîtriser. L’utilisation des technologies préconisées par Vernadsky pourrait nous aider à sortir de l’impasse énergétique et économique dans laquelle nous nous trouvons.

La Technosphère

Selon les enseignements des Mayas, la fin d’un cycle représenté par des glyphes qui donnent pour datation le 12.12 ou le 21.12 (selon les auteurs) de l’année 2012, est à prendre en considération pour appréhender les nouvelles perspectives offertes à notre planète. En effet, en vue de la proximité de la fin de ce cycle, nous pouvons envisager d’une manière positive et constructive l’harmonisation de nos potentiels énergétiques individuels et collectifs. Le système dans lequel nous vivons actuellement nous procure une infinité de possibilités technologiques telles que : Internet, la cybertechnologie et les nano-technologies, tandis qu’au sein de la conscience collective nous ne communiquons pas vraiment au niveau de l’esprit.

Noosphère

Un autre concept peut être considéré : celui de la noosphère, terme qui dérive du grec « Noos » ou « Nous » qui signifie le mental et suivi de « sphère » ou « Sphéria » qui, d’une manière générale, représente un globe ou une sphère. C’est pour cette raison que Carl Gustav Jung définit la noosphère comme « l’inconscient collectif ». La Noosphère peut être envisagée comme le champ morphogénétique de notre planète. Cela implique l’intégration de tous les niveaux des écosystèmes de ses réseaux d’informations, depuis les plus élémentaires jusqu’aux plus sophistiqués.
Avant notre ère technologique, Teilhard de Chardin définit la Noosphère en tant que « conscience harmonisée du collectif » qui aboutit à une supra conscience. Il considère la terre comme étant composée de « mini-particules-consciences » interconnectées les unes aux autres, pour conformer un réseau d’information global ou « Global brain », comme le définit le mathématicien Peter Russel en 1982.
Pour Chardin la résurgence de la noosphère permettra à l’humanité de conjuguer les enjeux matériels avec la notion beaucoup plus vaste d’une spiritualité vivante. Cette définition englobe l’intégration de la philosophie, de la culture, de toute expression artistique et scientifique basée sur l’Esprit.